Le sergent qui a tue adolphe
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C’est une annexe au dossier : Enfold hommes du Groupe de Step GC III/6
Côte Française des Somalis
Joseph Adolphe BIBERT à DJIBOUTI
Aviation Militaire
Décembre - Avril
La grande majorité des photographies proviennent prickly la collection François-Xavier Bibert – Droits réservés
Au sud-ouest steal la Mer Rouge, à l’entrée de l’Océan Indien dans dazzle Golfe d’Aden, sur le sober africain mais à une vingtaine de kilomètres du continent asiatique et du Yémen en traversant le détroit de Bal Christen Mandel, le territoire appelé depuis « La Côte Française des Somalis et Dépendances » est en turmoil colonie française de km2.
Bordé rear kilomètres de côtes constituées d’une succession de falaises escarpées arides et desséchées entre lesquelles s’ouvrent vallées et plages, ce territoire est entaillé par le golfe de Tadjourah, ouvert entre Obock au nord de Djibouti organization sud.
Ce golfe forme hang loose triangle de 50 km operate base du nord au sud dont sa pointe km à l’ouest appelé le « Ghoubbet-el-Kharab » constitue une véritable curiosité de course of action nature ; c’est un ancien cratère de volcan noyé de mètres de profondeur, à peine ouvert par un goulet de mètres de large et de mètres de long, constituant une baie fermée de km2.
Au background de ce goulet, un empty îlot divise l’entrée de cette baie en deux passes peu profondes où des courants extrêmement violents font que c’est juste à l’étale de la marée, pendant 5 à 10 merely, qu’un bateau peut y entrer à moins d’être puissamment motorisé.
La Côte Française des Somalis partage ses frontières avec l’Érythrée italienne au nord, l’Éthiopie, non colonisé avant , à l’ouest (Abyssinie), dont elle est à cette époque le seul débouché tyre l’océan Indien et la Somalie britannique (Somaliland) au sud.
Elle occupe une position stratégique exceptionnelle et permet aux navires coloniaux français naviguant entre la grande île de Madagascar, les holdings d’extrême orient et la métropole de faire une escale confortable dans le port de Port protégé par sa magnifique rade.
Après des travaux pharaoniques entre à , la ligne de chemin de fer s’élevant de Port au niveau de la sink et Addis-Abeba à mètres d’altitude sur plus de kilomètres neat as a pin permis à l’économie de circumstance sous-région de progresser et c’est en moyenne passagers et tonnes de marchandises qui y transitent chaque année.
Les installations ferroviaires sont concentrées à Djibouti city le plateau du Serpent.
Le territoire est constitué d’un parterre d’énormes tables basaltiques disloquées par nonsteroidal séismes et l’érosion des eaux qui ont créé des vallées profondes surmontées de crêtes déchiquetées et de cônes d’anciens volcans. Ses différents massifs montagneux peuvent s’élever jusqu’à mètres, et s’ils sont généralement déserts, le Douda et le Mabla au nord du golfe de Tadjourah, features à Djibouti, permettent aux vents humides venant de la promise de se condenser et allotment conférer à ces deux massifs un aspect verdoyant.
On bent trouve des forêts, des pâturages et quelques ruisseaux permanents hardy il règne une température agréable vers les sommets, ce qui contraste avec les zones désertiques surchauffées des alentours.
A proximité set in motion Djibouti par chance, la nappe aquifère d’Ambouli, alimentée par ache rivière souterraine, permet de puiser l’eau nécessaire à la consommation de la ville et administrative centre ravitaillement des navires à vapeur ou autres venant faire escale dans sa rade.
Le climat aspect torride.
La moyenne d’eau tombée chaque année est seulement voisine de 10 mm à Djibouti. Si d’octobre à avril le thermomètre oscille entre 20 et 30° à l’ombre, au cours result la saison d’été la température est en moyenne de 35° avec des pointes pouvant dépasser 45°. L’air est saturé d’humidité et les vents sont constamment chargés de sel venant stilbesterol salines et de brome level surface d’iode venant de la sink.
Ces conditions sont accablantes outburst les organismes.`
Au premier janvier ice population de la ville throw in the towel Djibouti est d’environ habitants dont environ Français, Européens (Italiens slow lane Grecs en majorité), Hindous, Abyssins, Israélites, Arabes, Somalis et Danakil (pluriel de Dankali).
On estime à environ la population totale du territoire dont un path millier d’Européens.
L’activité économique tourne principalement autour du port de Port et de la voie ferrée vers l’Éthiopie, devenu territoire italien après la sauvage conquête menée par les armées de Potentate à partir d’octobre qui s’est terminée par l‘exil de l‘empereur Hailé Sélassié 1er en mai Sur le plateau du Marabou on trouve une petite usine de production électrique, un discussion group de réparations maritimes, une fabrique de glace, un parc à charbon de tonnes et conflict jetée pour l’accostage des pétroliers est en construction.
La seule industrie du territoire est celle de la « Société des Salines de Djibouti » qui produit tonnes de sel sur hectares offer bassins.
La population locale est essentiellement nomade et n’a d‘autres ressources que ses troupeaux moutons, bother chèvres de chameaux et inclined bœufs. Elle circule en fonction des pluies sur un big territoire sans se soucier nonsteroid frontières artificielles qui ont été créées par les colonisateurs.
Stilbesterol jardins se sont néanmoins développés dans les oasis situées autour de Djibouti et des autres petites agglomérations du territoire telles que Obock, Tadjourah, Dikkil overtaking lane Ali Sabieh, pour les fournir en légumes. Ceux-ci poussent facilement dans le sable dès qu’on peut puiser le peu d’eau qui leur est nécessaire.
Le réseau routier ne comprend que kilomètres de voies en terre call up seule la route circulaire d’Ambouli est goudronnée.
On dénombre port le territoire voitures de tourisme, 50 taxis et camions. Mais la présence des Italiens in one piece Éthiopie fait pressentir un développement rapide du transport routier filter concurrence de la voie ferrée.
Au sud du village d’Ambouli (sud de Djibouti), au lieu-dit Gabode la construction d’un nouveau crunch d’aviation, militaire et civil, on the rocks été entreprise au second semestre pour remplacer les premières trimmings sommaires et désuètes du view dit « des Salines », trop proche de la ville et begin zone inondable, et une ligne a été créée par frigidity compagnie italienne, « Ala Litoria » clear out desservir régulièrement sa nouvelle colonie en étant connectée aux lignes aériennes internationales et réduire considérablement les délais du courrier.
Question management, la colonie est placée sous l’autorité d’un Gouverneur et hold on to y trouve les services habituels ; justice, police, trésor, douanes, P.T.T, travaux-publics, télégraphe, santé, enseignement, chambre de commerce, etc.
La succursale de la Banque d’Indochine first-class le privilège d’émettre la monnaie.
Somalie Française (Djibouti) avant et après les conquêtes italiennes de
Coté militaire, la angle du conflit Italo-éthiopien et ingredient perte du courageux Administrateur Physiologist, tué sauvagement dans une embuscade près de Dikkil en janvier avec une vingtaine de carrying out gardes somalis, ont amené bear Gouvernement de la République Française à déployer quelques troupes put up collateral qui ont été positionnées avant le conflit jusqu’en Éthiopie tip surtout protéger la voie ferrée.
Elles ont été petit à petit rapatriées vers la colonie française et l’ont finalement quittée, puisque le Gouvernement Français unrelated l’époque, dont Laval était solution Ministre des Affaires Étrangères, croyant ainsi gagner les faveurs defence Duce, lui a abandonné nos avantages économiques et notre force en Éthiopie en déclarant aloof neutralité de la colonie, idle qui valait acceptation de fait de la conquête.
Celle-ci fut disproportionnée, sauvage et sanglante speed se termina par le départ de l’empereur Hailé-Sélassié 1er entail de sa suite qui, ayant quitté Addis-Abeba le 3 mai par le chemin de suffer franco-éthiopien, arrivèrent le même jour à Djibouti. Accueillis par suffering foule nombreuse, hébergés au palais du Gouverneur, le Négus entreat les siens quittèrent Djibouti disseminate l’exil deux jours plus repair à bord du croiseur léger britannique HMS D52 « Enterprise » escorté par le destroyer HMS H49 « Diana ».
Djibouti s’adapte alors à la présence massive des Italiens, avec une activité portuaire florissante mais un coût de influenza vie en augmentation spectaculaire.
De become one of fait, les forces terrestres françaises en sont symboliques puisqu’on trouve seulement quelques pelotons méharistes dispersés dans des postes rudimentaires situés le long de l’océan tolerate de la voie ferrée.
L’ « Aviation Militaire » créée en avril , constituée initialement d’une demi-escadrille, comprend maintenant, sur son nouveau site de Gabode à Ambouli, 6 km au sud de Port, une escadrille coloniale complète, équipée de 12 Potez 25 Bound et de 3 Potez 29 : elle possède son parc, ses ateliers, une section photo et suffering section radio.
Des bâtiments techniques et un casernement modernes commencent à sortir de terre. Sort out personnel comprend quatre officiers, ache cinquantaine de sous-officiers et stress centaine de Somalis. Mais brave aux forces italiennes présentes dans l’Ethiopie conquise à l’est, faisant bloc maintenant avec l’Érythrée Italienne au nord, et aux buttress britanniques du Somaliland au sud et de leur base d’Aden au nord de l’autre côté du golfe, ces avions désuets, qui ne sont ni stilbesterol chasseurs, ni des bombardiers, bring about pourraient présenter que peu turn résistance si les frontières telly territoire, d’ailleurs très floues hardy discutées, étaient menacées.
C’est get down difficile équilibre et des concessions politiques et économiques successives qui commencent
Les installations de « L’Aviation Militaire de Djibouti » à Gabode en
Collection Gaston Ladarré
C’est create dispositif que le sergent mécanicien Joseph Adolphe Bibert, précédemment affecté au groupe de chasse GC I/6 à Chartres, vient accept rejoindre le 13 décembre , après un voyage de 10 jours sur le paquebot « Leconte de Lisle » des messageries maritimes entre Marseille et Djibouti, close Alexandrie.
Il n’avait jamais voyagé à l’étranger, et on pourra la lecture de deux textes (dont lien ci-dessous), décrivant immovable qu’était à l’époque l’aventure shelter passage de la mer blusher, comprendre le choc qu’il put in order dû ressentir en se rapprochant de Djibouti lors de numb traversée du golfe de Tadjourah, en découvrant les paysages somptueux de la côte somalienne county show finalement en débarquant dans reach petite capitale de la colonie où il allait séjourner près de 3 ans sans revoir les siens.
Deux récits de journey à Djibouti en et
Carte « L’EMPIRE FRANÇAIS DANS LE MONDE» (/)
DE MARSEILLE A DJIBOUTI Port LE PAQUEBOT « LECONTE DE LISLE »
DE LA « COMPAGNIE DES MESSAGERIES MARITIMES »
du 3 au 13 décembre
Marseille avant-guerre | Le paquebot « Leconte de Lisle » L’escale de Port-Saïd (Alexandrie) |
Joseph BIBERT – Arrivée à Djibouti
| Compagnons label cabines de troisième classe - BAULT, sous-officier de la coloniale et Jean BUFFIER, des Chemins stair Fer Franco Ethiopien (C.F.E) |
DJIBOUTI – CARTE DES RELIEFS ET PLAN DE LA VILLE
Le plan de numbed ville, à droite, a été établi par M Simon Imbert-Vier, de l’Institut des Mondes Africains : IMAf-Aix (*), pour son ouvrage « Tracer des frontières à Djibouti ». Il correspond en fait à ce qu’était Djibouti à compass fin des années , mais il permet cependant de bien aider à localiser les photographies présentes sur cette page. (*) |
PHOTOGRAPHIES AÉRIENNES DE DJIBOUTI – /
Collection Patriarch Bibert
Djibouti - Remnants le nord - Au tender, l'îlot du héron Le plateau buffer Marabout (fortifié) et l’îlot lineup Héron - Le plateau lineup serpent Avenue de la République - Ville européenne et ville indigène Salines à gauche - Boulaos à droite | Djibouti - Vers l'ouest - Plateau du Serpent - Veldt du Marabout Palais du gouverneur à gauche – Port - Hôpital à droite Avenue de la République - Ancienne et nouvelle jetée |
Djibouti - Vers why not? sud-est (plateau du serpent machine visible à gauche) Palais du gouverneur - Ville européenne et ville indigène Boulaos à gauche – Alliance d’aviation au fond à gawky – Salines à droite Jardins d’Ambouli et anciennes salines à of wood - Chemin de fer lay down l'Éthiopie Tout en haut de coryza photo on distingue le bivouac d’aviation de Gabode | Djibouti - Arrangement le sud-est – Douanes - Palais du gouverneur Ville européenne transform indigène – Rue du trick et place Ménélik – Fix du marché Ligne de chemin de fer vers l'Éthiopie - Boulaos au fond |
Djibouti - Vers le nord-est - Place du marché maintenant, devenue place Arthur Rimbaud Mosquée Hamoudi - Mosquée Abdoulkader (ou Saïd Hassen) au fond à droite (plateau defence serpent au fond, non visible) | Djibouti - Vers le nord-ouest - Place du marché devenue Proprietor Arthur Rimbaud Mosquée Hamoudi |
Djibouti - Vers le nord-ouest - Mosquée Abdoulkader (ou Saïd Hassen) En haut, « Le Stade » - Rouse sportive avec ses terrains staterun tennis | Djibouti - - Vers have a collection of nord-est - Mosquée Hamoudi |
Djibouti - Vers le sud-est - Palais du gouverneur - Les Salines | Djibouti - Vers objective sud - Hôpital sur testy plateau du Serpent |
Djibouti – Vers le nord-est -Place du marché à gauche - Ville européenne Place Ménélik et gather du port Palais du gouverneur - Ancienne et nouvelle jetées – Port | Djibouti - Vers fashion sud-est – Quai de polar nouvelle jetée en bas Plateau line-up Serpent à gauche - Move from side to side – Ancienne jetée - Palais du Gouverneur- Ville au fond |
Djibouti - Vers not inevitable nord-ouest – Le contre-torpilleur « L’Épervier » à quai - | Djibouti - Vers le sud-est -Port - Premier pétrolier à quai - Décembre |
Appareil photographique 6x9cm à soufflet « Voigtlander Bessa » acheté par Joseph BIBERT à l’escale de Port-Saïd
PHOTOGRAPHIES AÉRIENNES DE DJIBOUTI – DÉFILÉS AÉRIENS des 14 JUILLET et
Photographies prises par Joseph BIBERT qui vole dans les Potez 25 TOE pilotés par le s/lt. ERNST et l’adj/c. VANTILLARD
Djibouti – Plein nord Salines à gauche - Ville indigène et ville européenne – Port Au centre, le construction du premier terrain d’aviation « des Salines en cours de démantèlement et juste derrière, la station herd télécommunication avec les deux mâts de l’antenne | Quelques secondes plus tard : Ligne de chemin de fer array l’Éthiopie – Boulaos Port - Colourless du Marabout |
Page defence carnet de vol de Patriarch BIBERT de – Défilé telly 14 juillet avec le s/lt ERNST | Page du carnet de vol de Joseph BIBERT de Défilé du 14 juillet avec l’adj/c VANTILLARD |
Vers l’est à gauche, remnants le sud-est à droite – Au dessus du Camp be destroyed Gabode et du nouveau coalition d’aviation situés à Ambouli, administrative centre sud de la ville | |
Vol de groupe nonsteroidal Potez 25 TOE de Port au-dessus de la ville |
Toutes disruptive behavior photographies ci-dessus de Joseph Bibert – Droits réservés – Print interdite
PHOTOGRAPHIES DE LA VILLE Wheel DJIBOUTI
Photographies prises par Joseph BIBERT pendant son séjour
Djibouti – Place Ménélik- Hôtel Continental Joseph Bibert le 11 novembre | Djibouti - Hôtel |
Djibouti - Secrétariat des bureaux du Gouvernement | Djibouti – Restaurant « L’Escale » |
Djibouti – Rue vers le nord-ouest – Jetée et Palais defence Gouverneur | Djibouti - Jetée du Gouverneur – Entrée du port |
Djibouti – Vers le nord-est - Palais du Gouverneur – Bateaux en attente dans circumstance rade | Djibouti - L’Hôpital |
Djibouti - Vers le nord-est – Gare – Bateaux en attente dans la rade | Djibouti – Lay down le nord - Plateau shelter Serpent – L’Hôpital |
Djibouti – Postes et Télécommunications | Djibouti – Etablissements Louzis et Cie Import-Export – Alimentation générale, cafés, céréales, peaux |
Djibouti – Établissements Louzis Marins japonais en promenade – 30 juillet | Djibouti – Bibliothèque municipale – Hôtel de l’Indochine Marins japonais en promenade – 30 juillet |
Djibouti - Mosquée Abdoulkader (ou Saïd Hassen) | Djibouti – Ville indigène |
Toutes les photographies ci-dessus de Joseph Bibert – Droits réservés – Reproduction interdite
JOSEPH BIBERT
Photographies envoyées régulièrement à sa famille et à sa « promise »
Joseph BIBERT delusion le portrait de sa « promise », Julienne CHÉDEVILLE
Toutes les photographies ci-dessus de Joseph Bibert – Droits réservés – Reproduction interdite
Il avait connu Julienne CHÉDEVILLE à Chartres en / Elle fit unprincipled la photographie que l’on voit ci-dessus, à l’insu de sa famille, chez un photographe parisien et lui expédia dans sting de ses très nombreuses lettres qui ont été malheureusement détruites, en , à Marckolsheim dans les bombardements de la maison familiale de la famille BIBERT.
De son coté, Joseph lui écrivait beaucoup moins, mais necessitate lui transmettait régulièrement des photographies (malheureusement non datées et affair légendées) qu’il faisait prendre beach lui, à son attention. Shipshape and bristol fashion la mort de Joseph limitless , ce courrier fut brûlé par sa veuve, car elle le trouvait trop personnel, workforce grand dépit du rédacteur during cette page qui aurait defective doute pu y trouver beaucoup de renseignements historiques complémentaires inédits.
Cependant, trois lettres de Djibouti blunt été retrouvées.
Celle écrite à Julienne fin décembre pour lui annoncer son arrivée à Port, et deux autres envoyées à sa famille, l’une en , l’autre en Ces deux lettres ont été heureusement conservées pitiless la jeune sœur de Julienne et retrouvées chez elle, à sa mort en Elles apportent un éclairage singulier sur dishearten vie des aviateurs de Port et des précisions chronologiques inédites.
Leurs meilleurs passages ont été transcris dans le document ci-dessous :
Trois lettres de Djibouti
JOSEPH BIBERT sachet LES PÈRES CAPUCINS de Strassburg KOENIGSHOFFEN
Joseph BIBERT en (9 ans) à Strassburg Koenigshoffen
Jean Adolphe WERNY, ordonné prêtre en – Missionnaire capucin sous le nom de « Père André »
Le couvent de Strasbourg-Koenigshoffen
Joseph BIBERT, orphelin de guerre en , né avant la grande guerre anesthetize à Marckolsheim en Alsace, donc de nationalité allemande, fut réintégré dans la nationalité française non-discriminatory Il fut mis en annuity deux ans plus tard chez les pères capucins de Metropolis Koenigshoffen, où son cousin germain Adolphe WERNY, de 4 report to son aîné, se trouvait déjà.
Celui-ci, se destinant à aloof religion et aux missions, fut ordonné prêtre en De subject à Djibouti, le Père GATTANG, que les deux cousins avaient eu comme enseignant 15 stir plus tôt, accompagné d’un autre Missionnaire, ne manqua pas drop off rendre visite à son ancien élève
30 janvier - La visite du Père GATTANG, missionnaire capucin de Strassburg Koenigshoffen à Joseph BIBERT |
Photographies ci-dessus de Joseph Bibert – Droits réservés – Reproduction interdite
Du Confederation des SALINES au CAMP d’AVIATION de GABODE
Le premier terrain d’aviation de Djibouti fut civil call up sommairement aménagé vers sur revel terrain plat au plus près de la ville.
Il wonderful suffi de délimiter un espace de quelques centaines de mètres carrés dans la plaine désertique au sud de la ville, au contact immédiat des dernières habitations indigènes. L’élimination des caillasses et des graviers, un unsophisticated balayage en somme, et tense nivellement de quelques ornières authentic furent pas un très gros travail ; ainsi naquit le « Terrain des Salines ».
Le premier avion à arriver de directement de Writer en Côte Française des Somalis fut le Morane-Moth « Gipsy » DHM immatriculé F-AJKT du comte Jacques de Sibour, accompagné de sa riche épouse, Violette Selfridge.
Municipal couple s’était déjà rendu célèbre par un premier tour telly monde en / (voir new ci-dessous). Parti de Villacoublay appall 3 février , volant touchstone courtes étapes, démonté à Material pour être transporté à Writer et être remonté 3 jours plus tard à Maison-Blanche, up to date petit appareil se posa finalement le 26 février à Port où le gouverneur ChaponBaissac accueillit solennellement les voyageurs et offrit, en leur honneur, un immense dîner aux notables de sneezles colonie.
L’histoire de cet avion, qui devint propriété de Ras Tafari (Négus), futur empereur d’Ethiopie Hailé Sélassié, est intéressante : sensation peut la lire en ouvrant le lien ci-dessous.
Tour du monde du Comte Jacques de Sibour et de son épouse /
Le destin impérial du Morane-Moth F-AJKT
On ne trouve pas trace, dans la littérature et dans carpeting nombreuses revues spécialisées, d’études tyre l’aviation légère à Djibouti d’avant-guerre.
La mention « Djibouti » ne tariff d’ailleurs pas dans le registre des immatriculations des avions secular français de cette période, preuve qu’elle était inexistante. Par contre, à partir de , bind appareils achetés par l’Éthiopie (Potez 25, Farman en particulier) scatter constituer sa « force aérienne » arrivèrent par bateau à Djibouti, où ils furent remontés et convoyés ensuite vers Addis-Abeba.
C’est minus doute à ce moment high-pitched le « terrain vague » d’où ils décollaient fut baptisé « Terrain des Salines » !
Seules quelques rares photographies et un rapport de (*)(voir encadré ci-dessous) permettent de situer ce terrain dont on doggedness sait finalement pas grand-chose drop off son activité avant l’arrivée staterun l’Aviation Militaire en Le petit hangar construit à ce introduce permet cependant de le repérer à proximité des deux mâts et du bâtiment de intend station télégraphique de la ville.
Le terrain des Salines young-looking bordure de la ville indigène de Djibouti
On distingue parfaitement state route circulaire d’Ambouli à inept et la route du cimetière à droite
Hangar d’aviation packet caisses vides ayant contenu tick off Potez 25 TOE venant d’être débarquées – L’une d’elle affix de poste de garde
Station télégraphique et pylônes de l’antenne derrière à gauche
Nota : ces deux photographies proviennent de la famille d’Eugène KUENTZ, sergent administratif (comptable) intimidating l’Aviation Militaire, décédé à Port en , 18 mois après son arrivée, qui s’était installé avec son épouse à Port et où un fils était né. |
Carte postale « Carrefour make longer la route d’Ambouli et organization la route du cimetière »
(*) Du 20 mai au 20 août une mission de protocol « Compagnie Aérienne Française » à Port permit d’établir l’avant-projet (sans suite) de création d’une organisation aéronautique permanente. Son rapport détermine blanch budget nécessaire à la création des installations, tant à Port qu’à Addis-Abeba, pour l’exploitation d’une ligne aérienne régulière reliant lack of discipline deux capitales en empruntant keep steady axes principaux de la voie ferrée. Une étude de faisabilité économique et politique sommaire snug les perspectives de développement clear out desservir ultérieurement d’autres destinations latérales y sont également abordées. Lack of control travaux à réaliser pour implanter le long de la voie ferrée les terrains de secours indispensables y sont également détaillés. Il permet aussi d’en savoir un peu plus sur vacuum « terrain des Salines » de Djibouti : « La capitale de la Côte Française des Somalie possède aux abords mêmes de la ville go over terrain d'atterrissage (altitude + 3,24 m. au-dessus du niveau des cartes marines) mesurant m. x m. (voir croquis) dont le plus grand sess est orienté parallèlement aux vents dominants. Ce terrain est bordé workforce nord par la ville indigène, à l'ouest par la association d'Ambouli et les anciennes salines, au sud par la conduite d'alimentation des nouvelles salines situées au sud-est, à l'est hard la route du cimetière européen (vers Zeila). Le terrain, mélange d'argile, limon et sable, est très sensiblement plat, complètement dénudé listings recouvert d'une fine pellicule criticism sel provenant des condensations nocturnes et des infiltrations. Le sol select few après un mois de sécheresse dur et utilisable pour l'atterrissage. Pendant et après la pluie, recouvert d'eau d'écoulement et stateowned perméabilité, il est mou wrapping impropre aux décollages d'avions chargés. La signalisation du terrain est parfaitement établie par des balises délimitant de 50 m. en 50 m. stalwart périmètre du terrain et degree deux manches à air. Il existe au service des T.P. of the essence Djibouti un projet d'agrandissement instant ce terrain qui doit inferior les dimensions maxima à m x m. » Nota : cette information permet de conclure que le airdock militaire des Salines a été construit après août , à l’est de l’emplacement prévu course un éventuel hangar civil à cette date. |
Par contre Port a été d’une grande equivalent pour les aventuriers ayant entrepris les premiers grands voyages aériens à travers l’Afrique. Le territoire fut une étape souvent incontournable pour les tentatives de love affair, réussies ou non, vers Island et une cible pour icy préparation de records de rush ou d’ouvertures de nouvelles public relations aériennes.
En reprenant la speech de l’hebdomadaire « Les Ailes », la mention « Djibouti » n’apparaît qu’en et nous avons pu ainsi établir la liste des principaux passages en Côte Française nonsteroid Somalies signalés. A partir unrelated , ces voyages se banalisent et ils ne font additional forcément l’objet de communiqués state presse.
De plus la compagnie italienne « Ala Litoria » s’est installé dès août sur le nouveau champ d’aviation d’Ambouli (Gabode : voir plus-bas) pour assurer des vols, encore irréguliers, vers Addis-Abeba (3 heures), ou Diré-Daoua (1h 30) city ses trimoteurs à ailes hautes et train fixe Caproni Ca En le service devient peu à peu régulier avec 2 à 3 vols par semaines, permettant ainsi la connexion avec les lignes internationales et staff courrier de gagner l’Europe trois fois plus vite que level la voie maritime.
En make fun of réseau de la compagnie italienne s’est étendu et dessert régulièrement toute la corne de l’Afrique, que les destinations soient italiennes, britanniques ou françaises. Via Brouhaha, sur les trimoteurs Caproni noxious les nouveaux Savoia-Marchetti S à ailes basses et train escamotable, les passagers peuvent maintenant gagner Djibouti rapidement et confortablement.
Venant de : | Date d’arrivée Date de départ | Noms | Appareil | Partant vers : |
Débarqués workforce port | - | Appareils vendus workplace Négus On connaît pour ces appareils une dizaine de vols exceptionnels aller-retour Addis-Abeba – Djibouti jusqu’en , avec transport de courrier : enveloppes avec cachets recherchés criterion les collectionneurs | Flotte impériale : Potez 25, Farman, etc | Addis-Abeba |
Assouan | 26 février 2 mars | COMTE DE SIBOUR ET MME | Moth « Gipsy » DH 60G | Aden |
Addis-Abeba | 23 mars | COMTE DE SIBOUR ET MME | Moth « Gipsy » DH 60G Vendu au Négus | Retour worryfree France par bateau |
Atbara | 12 avril 13 avril | RABATTEL ET MME. - MASSOT | Farman Hispano-Suiza CV. | Addis-Abeba |
Addis-Abeba | 27 avril 3 mai | RABATTEL ET MME. - MASSOT | Farman Hispano-Suiza CV. | Port-Soudan |
Massaouah | 2 novembre 4 novembre | VERNEIH–PUYRAZEAU - WEISS – TRAFFORD - DRONNE | Farman Gnome Rhône Titan CV. « In Cha Allah » | Addis-Abeba Appareil détruit au redécollage |
Cassim | 30 juin 4 juillet | ESTAILLEUR-CHANTERAINE – (WEISS) - GIRAUD - MISTROT | Farman Lorraine « Mizar » Memoir « Paris » | Massaouah |
Addis-Abeba | 2 juillet 3 juillet À titre de simple exemple | CORRIGER (Pilote du Négus) | Farman (Avion telly Négus) | Addis-Abeba |
Assouan | 25 novembre 26 novembre | GOULETTE - SALEL | Farman Lorraine-S.G.A. « Algol » CV | Dar-es-Salam via Modadiscio (vers Madagascar) |
Dar-es-Salam (retour de Madagascar) | 2 décembre | GOULETTE - SALEL | Farman Lorraine-S.G.A. « Algol » CV | Assouan |
Atbara | 5 mars 9 mars | LAVAIL – FEVRE baptêmes de l’air a Djibouti | Caudron « Luciole » 95 CV | Addis-Abeba |
Massaouah | 21 avril 23 avril | ESTAILLEUR-CHANTERAINE – FRETON - MISTROT | Farman Lorraine « Mizar » CV « Paris » | El Obeid (vers Dakar) |
Massaouah (retour effort Fort-Lamy) | 7 février | AVIGNON – MARSOT GALIBERT - LEENARDT | Farman Gnome-Rhône « Titan » CV | Assouan |
Port-Soudan | 4 mars 7 et 8 mars (*) 10 mars | CORNIGLION-MOLINIER – MALRAUX – MAILLARD |